JRI
Studio Vetter
Frédéric Reby – CIAN - Distanciel
Durée : 3mn minimum à 4 mn maximum hors générique.
Date de dépôt : 17 décembre 18h
Les sujets mis en ligne en retard ne seront pas visionnés / Vérifier la lecture de la vidéo sur différentes configurations.
Cadre : Vous pourrez produire chaque étape seul ou avec l'aide ponctuelle de vos camarades. Vous êtes seul responsable
de la qualité des éléments demandés.
Note d’intention :
Profitant de ma venue au « Studio Vetter » pour suivre l’accueil et l’enregistrement du groupe « Hexenmeister » de Rennes, il m’a semblé intéressant de faire découvrir la manière dont Jérôme Cousin, ingénieur du son et entrepreneur du studio, appréhende son travail, de montrer son parcours et sa sensibilité aux sons. L’ingénierie du son est souvent un domaine obscure où se mêle une technicité, des matériels plus ou moins fantasmés, recettes singulières ou astuces secrètes. Ce reportage tente ici de faire la part de ces éléments et d’en donner une vue concrète.
Contenu du Reportage
Introduction (Voix-off)
C’est une carte postale de la campagne, le chant des oiseaux, le pittoresque des routes départementales, la pierre de schiste qui habille les murs des corps de ferme, mais ici, parfois, se nichent d’autres sons, d’autres, rythmes. C’est dans ce paysage breton que se cache le Studio Vetter et son maître des lieux Jérôme Cousin. Allons à la rencontre, de ce passionné de raretés microphoniques et de sons.
Interview
Questions :
Quel parcours t’a mené à devenir ingénieur du son ?
Entre tes activités de technicien de maintenance et d’ingénieur du son comment partages-tu ton temps ?
Quelle est la philosophie de ton travail d’ingénieur du son ? Ton rapport aux artistes qui te sollicitent ? Ta manière d’aborder leur son ?
Peux-tu nous présenter rapidement le matériel qui structure ta station de travail ?
Analogique ou numérique ? Comment hybrides-tu ton travail ?
Pourquoi utiliser des matériels vintages ? Qu’y cherches-tu ? Tu possèdes quelques beaux objets peux-tu nous présenter deux ou trois que tu affectionnes particulièrement ?
Quels sont les actualités qui vont rythmer ton année 2024 ?
Au terme du montage, les questions 5 et 6 ont été coupées.
Extraits sonores :
Hexenmeister « Aeons »
Générique : Frédéric Reby
Matériel :
Nikon D3100 : 1920*1080 .mov, 17167kbits/s, SRGB 8bits ; audio PCM mono 16bits/24kHz 382kbits/s
Samsung Galaxy S8 : 1920*1080 .mp4, 18243kbits/s, SRGB 8bits, H264 ; audio AAC 2 canaux 32bits/48kHz 258kbits/s
Interview : AKG 414, mono , PCM 24bits/48kHz
Voix Off : Röde K1, mono, PCM, 24bits/48kHz
Enregistrement voix : interview sur Reaper, Voix-Off Cubase.
Montage : DaVinci Resolve
Commentaires :
Perdu j'en suis à 5mn... Pour la commande c'est raté.
Des coupes, des coupes et encore des coupes. Pour traiter le sujet dans son entièreté 10mn était nécessaire. Ici, il la perte des questions 5 et 6 est dommageable pour la compréhension technique de la station de travail et de la motivation des choix de Jérôme Cousin. Il avait peut-être la possibilité de couper les projets de 2024 mais je perdais la tonalité conclusive de cette dernière question. C'est toujours cornélien.
Cela montre surtout la maîtrise attendue dans la préparation et l'écriture de son sujet. Tributaire du rythme de l'enregistrement, j'ai fait le choix du temps calme de la fin de session pour faire l'interview. Or les images ont été faites en amont. Bilan : il manque des plans d'illustration beaucoup plus pertinents.
Techniquement, le Nikon est d'une qualité tout à fait insuffisante. Le mobile aurait été un meilleur choix mais je ne possédais pas le pied adéquat. Ainsi, les plans d'extérieur qui aurait attendus une ambiance audio stéréo phonique sont en mono car c'est le Nikon qui officie. De même les tentatives de panoramique sont catastrophiques, c'est dommage.
Bref, la préparation fait défaut d'un point de vue méthodologique (mais où acquérir cette méthode et par qui?), la gestion du temps et le correctifs des plans suite à un visionnage de contrôle est inexistant et la double casquette stagiaire/reporter a été mal coordonnée. Le résultat est donc bien perfectible.
Sur le temps du montage, malgré la création de média proxy, ma machine a peiné sur la fin. Par exemple, pour placer le son sur les images du groupe lors de l'enregistrement cela a été inconfortable et trop aléatoire à mon goût. A ceci s'ajoute, la non maîtrise des outils d'édition audio dans Fairlight. Il y a certes foison de tuto sur le net, mais le temps m'a cruellement manqué.
Il en va de même pour l'étalonnage de l'image ou tenter d'améliorer (on peut toujours rêver!) quelques rendus.
Cependant, cette rencontre avec Jérôme Cousin a été riche en terme d'échanges, et humainement j'y ai gagné un ami et un possible collaborateur.
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