top of page
Mic-©Benoît Desprez.jpg

Parcours de formation
Licence Pro
TAIS-CIAN

Frédéric  Reby

Distanciel

Rechercher
fredericreby

Analyse et montage (alternatif) pour le clip "Come Into My World" Kylie Minogue, réal. Michel Gondry

Dernière mise à jour : 21 avr.




Voici un exercice plutôt enrichissant, certes pour débusquer les subtilités de fabrication du clip et de ré-apprécier le travail de Michel Gondry mais également pour me confronter au montage vidéo qui, à de nombreux égards, s'approche du montage audio. Une semaine entre l'installation de Da Vinci Resolve et se résultat, je vois les difficultés qui se présentent face à ce genre de travaux.

On s'arrêtera sur la commande : une vidéo comme support d'une analyse aux vertus pédagogiques, tâchant de s'attarder sur les aspects techniques et offrant de possibles interprétations, en 5 à 6mn.

Pédagogique donc : vaste question.

Revenons sur le contenu et son façonnage :

Un clip donc. Et une analyse.

Cette dernière se centre sur le jeu de superposition et de circularité du propos. Ainsi, 4 points permettent de l'aborder :

  • Le Digital Compositing : la surimpression, ou recomposition, de l'image numériquement;

  • Le Motion Control : le contrôle automatisé de la caméra;

  • La chorégraphie : une figuration dans l'espace;

  • Un format resserré : 4:3.

Face à cela, réaliser le montage tient à la logique traversant l'idée du rendu. Étant formel, il s'agissait de trouver les plans permettant d'illustrer le discours, ou bla-bla, dans un temps réduit.

  • Introduction ( 45s):

Minogue/Gondry les présenter (oui je suis formel!). Minogue passe à la trappe faute de temps et introduire le travail visuel de Gondry en 1mn30 tient de l'écueil certain. Ça c'est fait.

Gondry, donc : des miscellanées de clips permettant d'envisager, à l'arrachée, la place et les formes visuelles disponibles.

  • Description, problématique et plan (1mn15) :

Pour éviter d'user les images du clip de Minogue proposer des références diverses illustrant l'annonce du plan.

La plus pertinente est bien évidemment Méliès puisque tout effet spécial n'a d'autre origine que lui.

Ceci me laisse une réflexion : Le cinéma est, du jour où il a été inventé (il contient donc tout dès sa naissance, pas mal comme entrée scène!), sous entendu, point de progrès ou de révolution quant au dispositif cinématographique . J'entends, bien évidemment ici le cinéma comme fiction, c'est à dire comme pure illusion. Il n'y a aucun réel dans le cinéma, sinon ce serait la vie. La vie nous n'y comprenons rien ou si peu. But.... Une référence au passage "Lucky", John Caroll Lynch, 2017 : https://www.youtube.com/watch?v=CR42hEHCo7w

  • Le développement (3mn)

    • Le "compositing" :

C'est chouette car un gars, ou une fille, ou inversement (who knows?), a fait un joli travail d'analyse et proposé une vidéo, certes perfectible, sur YouTube mais assez utile.

Puis Fond vert et pub pour ouvrir techniquement. Mais "who cares!"

Petit point nécessaire sur le plan séquence car c'est un des grands jeux de Gondry mais ici, et c'est bien l'intérêt, il en fait un truc à la Méliès, une illusion, un impossible. Ainsi, ce plan séquence, qui se veut réaliste par sa continuité, est ici une superposition temporelle. Bien joué l'artiste!

  • Le Motion Control

Ceci est impératif pour le travail de "compositing". Mais Pub. Passons!

  • Chorégraphie!

Là c'est du joli. Assez difficile à exposer pour être clair. Deux exemples auraient sans doute suffi. Mais l'intérêt aurait, peut-être, pu être de jouer sur un effet de stop-motion; effet qui fait partie du vocabulaire cinématographique de Gondry. On en est pas loin mais de meilleurs choix auraient été pertinents et surtout un meilleur montage.

  • Le Format (mais en fait je devrais dire: "ratio"). Comme c'est un truc de nerds, je dis donc format pour être "pédagogique".... Donc le 4:3

En fait, c'est un format, oups ratio, convenu pour la télé encore en 2002. Nous pourrions donc dire que ce n'est pas véritablement un choix de Gondry, puisque c'est le format de diffusion espéré. Cependant, cela revêt les intérêts présentés. C'est bien un format, grrrr!!! ratio, qui se prête à la possibilité de resserrement et de masse à l'écran.

  • La conclusion (1mn25)

Reprise des arguments et ouverture ( bah! qui a dit que j'étais formel? ). Cette dernière vaut ce qu'elle vaut mais ce n'est pas en dehors de l'interprétable. Il en manque bien évidemment :

  • Réflexion sur le montage vertical (voir post précédent) (Cinéma)

  • Réflexion sur l"Amor Fati" (Philo)

  • Réflexion sur strictement le plan séquence chez Michel Gondry (Cinéma encore mais attaché à l'auteur)

  • Réflexion de ce rapport étrange entre ce presque carré (le 4:3 ) et le cercle! (Mystico-géométrico-philosophico-cinématographique! )

Sur la réalisation, ce qui a été sympa c'est de faire les raccords au mieux. Trouver l'image qui s’intègre avec fluidité. Le travail, ici, n'est pas assez profond et minutieux mais il y a des choses qui, de mon point de vue, fonctionnent. Prendre un petit bout du clip, le ralentir et trouver l'image de fin qui permet que cela file derrière en vitesse normal, c'est assez sympa. Cela est bien plus facile qu'en audio à certains égards. Attention je reste nuancé. Cependant, je remarque que ce découpage de l'image cinématographique, image par image, permet de retrouver plus facilement l'image raccord. En audio, face à une waveform ce n'est pas, de prime abord, si évident. En tous les cas, cela demande une bonne oreille, de bon yeux (face à l'écran et au logiciel), pour identifier les espaces sonores raccords.

Musique : "Come Into My World", écrit et produit par Cathy Dennis et Rob Davis, 2001 :

  • Version du clip : remontée pour atteindre 4mn40.

  • Version live du "Fever Tour", 2002 : https://www.youtube.com/watch?v=g90scy9SPfI

Sources d'image :

Publicités :

Clips cités :

  • "Bolide", Oui-Oui, Michel Gondry 1988

  • “Human Behaviour”, Björk et Michel Gondry, 1993

  • Je danse le mia, IAM, Michel Gondry 1993

  • La Tour de Pise, Jean François Coen, 1993

  • “Protection”, Massive Attack et Michel Gondry, 1994

  • “Like a rolling stone”, The Rolling Stone et Michel Gondry, 1995

  • “Sugar Water”, Cibo Matto et Michel Gondry, 1996

  • “Around the World”, Daft Punk et Michel Gondry, 1997

  • “Knives Out”, Radiohead et Michel Gondry, 2001

  • “Star Guitar”, The Chemical Brothers et Michel Gondry, 2002

  • "Walkie Talkie Man", Stereogram, Michel Gondry 2004

Extraits de films et séries :

Divers :

Les ressources pour l'analyse :

Sur le clip :

Kylie Minogue :

Michel Gondry :

Le plan séquence :

Le Compositing


80 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

留言


留言功能已關閉。
bottom of page